À propos

Ce webdocumentaire est le fruit d’un travail de concertation entre les différents services et établissements de l’État : ARS (agence régionale de santé), DAAF (Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de Martinique), DEAL (Direction de l’environnement,de l’aménagement et du logement), DIECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), DM (Direction de la mer), DRRT (Délégation régionale à la recherche et à la technologie) et préfecture. Cette série de vidéos retrace la genèse de la pollution, son évolution dans les milieux naturels, et son impact sur l’environnement et la santé. Elle présente également les résultats obtenus après 15 ans d’études et de mesures de lutte contre ce phénomène.

Un état des lieux global, compréhensible de tous, doit être fait. C’est une priorité pour les Martiniquais.

Depuis 15 ans, l’État a mené un travail de fond sur la pollution, pour protéger au maximum la population, mais il ne l’a pas assez fait savoir. L’étude récente de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, alimentation, environnement, travail) publiée en décembre 2017 (volet « exposition » de l’étude KANNARI), confirme que les normes en vigueur protègent suffisamment la population. C’est tout le travail de ces 15 dernières années qui porte ses fruits.

La sortie de l’étude de l’ANSES s’accompagne d’un webdocumentaire pour rendre accessible à l’ensemble de la population les informations qui ont été diffusées jusqu’alors à des professionnels ou des experts.

Dans cette optique, la population doit savoir que depuis une quinzaine d’années, la DAAF, l’ARS, la Direction de la mer, l’ANSES, la Chambre d’agriculture, la FREDON, l’IFREMER, etc., soit un nombre considérable d’institutions, d’organismes, de services de l’Etat, d’instituts de recherche, une multitude de femmes et d’hommes, ont travaillé chaque jour pour :

  • affiner les connaissances sur cette molécule et son impact (actions de recherche),
  • engager des actions de sensibilisation et de protection de la population (plans de surveillance et de contrôle des denrées, programmes d’accompagnement des auto-consommateurs)
  • et soutenir les professionnels impactés (agriculteurs et pêcheurs).

Tout ceci ne s’est pas fait sans financements. l’Etat a mobilisé d’importants moyens au travers de 3 plans d’actions successifs:

  • Plan I (2008-2010)
  • Plan II (2011-2013)
  • Plan III (2014-2020)

Avec ces plans, ce sont un total de 94 millions d’Euros qui sont engagés dans l’action anti-chlordécone dont 58 millions de la part de l’État.

Des webdocumentaires pour faire savoir et accompagner

Une première partie en 10 chapitres a pour objectif principal de dresser un état des lieux des programmes de recherche, plans et mesures menés. Une seconde partie , vise à accompagner la population dans un « vivre avec la chlordécone » (la saison 2 est en cours de production).
Une partie de notre territoire est polluée, c’est une réalité. Mais alors comment faire pour y vivre, produire et consommer ? C’est à ces questions que travaille l’ensemble des acteurs, et c’est ce que retrace le webdocumentaire.

Au fur et mesure des recherches, des bonnes pratiques de production et de consommation ont émergé.
C’est aussi l’un des objectifs de cette démarche de webdocumentaire :

  •  diffuser largement les bonnes pratiques de consommation afin qu’elles deviennent des automatismes dans notre quotidien de consommateurs martiniquais.
    Dans le second volet en préparation, des témoignages de professionnels de l’agriculture et de la pêche, de citoyens pratiquant l’autoconsommation, permettront d’accompagner les Martiniquais vers ces solutions qui existent, et qui sont déjà pratiquées par beaucoup, pour consommer local en limitant au maximum l’exposition à cette molécule.

« Vivre avec la chlordécone »

Les Martiniquais doivent désormais en être convaincus: oui, en dépit de cette pollution, manger, donner la vie, grandir, travailler, cultiver, bref « VIVRE en Martinique », c’est possible.

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